Ces 15 combattants rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont 12 miliciens Anti-Balaka et 3 du mouvement 3R, se sont rendus, la semaine dernière, volontairement aux autorités militaires de la Nana-Mambéré. L’objectif, intégrer le processus du DDRR lancé par les autorités il y a quatre ans, a-t-on appris des sources sécuritaires locales.
D’après ces mêmes sources, c’était le mercredi 22 décembre dernier que les 15 rebelles, qui affirment appartenir à la coalition des patriotes pour le changement (CPC), sont sortis de leur cachette pour demander aux forces de l’ordre leur désarmement officiel.
« Ces ex-combattants rebelles, dont 12 ex-miliciens Anti-Balaka et 3 ex du mouvement 3R (Retour, réclamation, Réhabilitation),sont sortis vers le village Bakari, situé à environ 115 kilomètres de Bouar. Ils ont rencontré les populations qui les ont conduits dans la base des forces armées centrafricaines (FACA) qui, à leur tour, les ont conduits à Bouar, chef-lieu de la préfecture de la Nana-Mambéré », a indiqué un élément des forces de sécurité intérieure détaché à Bouar.
Parmi ces rebelles désarmés à Bakari, figure un vieux papa, conseiller au sein du mouvement 3R et son garde du corps ainsi qu’un capitaine rebelle, frère de l’ancien coordonnateur de 3R qui vit actuellement à Bangui.
Ces ex-combattants ont été transférés dans la capitale depuis la semaine dernière, selon l’état-major du Nord-ouest.