Monsieur Issa Manou, un opérateur économique centrafricain, enlevé à Bangui dans des circonstances étonnantes au siège du parti au pouvoir, le MCU, alors qu’il attendait d’être reçu en audience par l’ancien Premier ministre Simplice Mathieu SARANDJI, premier secrétaire du parti au pouvoir, le mouvement des cœurs unis (MCU), demeure toujours introuvable. Ses enfants, après près d’une année d’angoisse, ont déposé plainte contre Monsieur Simplice Mathieu Sarandji devant le tribunal de grande instance de Bangui. Mais chose étonnante, le suspect, qui est également le Président de l’Assemblée nationale, répond sèchement aux enfants de la victime et les menace de poursuite judiciaire. Chose contraire. À travers un communiqué de presse, Monsieur Sarandji parle d’une manipulation politique. Une façon simple de détourner cette affaire judiciaire en politique. D’après lui, il n’y aurait aucune plainte déposée contre lui au tribunal de grande instance de Bangui, et rejette catégoriquement ces allégations portées contre lui.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Depuis quelques jours une plainte, datée du 20 janvier 2021 et non enregistrée au Tribunal de Grande Instance de Bangui, est constamment relayée non seulement sur les réseaux sociaux mais également dans les colonnes de certains quotidiens de la place. Cette plainte fait état d’une prétendue disparition de Monsieur Issa MANOU impliquant le Secrétaire Exécutif National du Mouvement Cœurs Unis.
Á y regarder de très près, la publicité faite autour d’une soi-disant disparition du nommé Issa MANOU n’est qu’une tendance morbide et malicieuse de certains politiciens centrafricains de porter gratuitement atteinte à l’honneur et à la considération du Président de l’Assemblée Nationale.
Il faut souligner que le Président de l’Assemblée Nationale n’a jamais connu le nommé Issa MANOU ni n’a reçu une demande d’audience de ce dernier. En quoi, doit-on absolument impliquer à tort le Président de l’Assemblée Nationale dans une affaire dont il ne connait ni les tenants et les aboutissants ?
Le Cabinet du Président de l’Assemblée Nationale met au défi les auteurs de ces allégations mensongères, de fournir les preuves réalistes et scientifiques qui peuvent faire l’objet d’une expertise et d’une contre-expertise policières, impartiales et indépendantes sur la véracité de ces affirmations gratuites.
Sous réserve de poursuites judiciaires contre les signataires de ladite plainte pour diffamation, le Cabinet du Président de l’Assemblée Nationale voudrait saisir cette opportunité pour attirer l’attention des spécialistes de média sur la nécessité de bien vouloir vérifier la source des documents qu’ils se contentent de publier allégrement et sans aucune retenue.