L'annonce de la LRA d'abandonner le combat ne convainc pas les Centrafricains qui sont aussi très critiques au sujet de la volonté de son chef, Joseph Kony, de revenir en Centrafrique.
Les souffrances infligées par la LRA à la population centrafricaine dans le Haut-Mbomou avaient contraint les Etats Unis à intervenir en 2008. Aujourd'hui, alors que la LRA affrime vouloir rendre les armes et que son chef, Joseph Kony, recherché par la Cour pénale internationale, souhaiterait revenir et même demander la nationalité centrafricaine, une grande partie des Centrafricains s'estiment choqués. Le journaliste Cyrus Emmanuel Sandy parle d'un échec.
"En 2008 si ma mémoire ne me lâche pas, lorsque notre frère Barack Obama a accédé au pouvoir, nous pensions que les Américains étant là, cela allait être la fin de la LRA. Mais malheureusement on s'est rendu que ça été un échec. Et Donald Trump quand il est arrivé, il a arrêté carrément cette mission en Centrafrique. Vous voyez, cela veut dire que les Occidentaux d'une manière générale, leur idéologie dominante n'a pas quelque chose de cohérent, la communauté internationale n'est pas adaptée à la situation africaine" expllique t-il.... suite de l'article sur Autre presse