Maxime Mokom a été transféré lundi à la Cour pénale internationale, en provenance du Tchad où il avait été arrêté fin février. Ce responsable anti-balaka est poursuivi pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, commis en 2013 et 2014 en Centrafrique.
Maxime Mokom faisait l’objet d’un mandat d’arrêt secret, émis contre lui par les juges de la CPI en décembre 2018. Trois mois plus tard, il avait été nommé ministre du Désarmement, malgré les accusations de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, émis par le procureur.
La liste des crimes dont il est suspecté est longue : meurtre, extermination, transfert forcé de population, torture, persécution, disparitions forcées, mutilations, traitements cruels... et beaucoup d’autres. Selon le communiqué de la Cour, les anti-balaka auraient conduits des attaques contre la population civile musulmane, soupçonnée d’être complice de la Seleka. La Seleka qui avait renversé le président François Bozizé en 2013, dont Maxime Mokom est un proche.... suite de l'article sur RFI