Un vent violent accompagné d'une forte pluie a causé, ce mercredi 06 avril, d’énormes dégâts matériels à Bria dans la Haute-Kotto. Plusieurs toitures de maisons d’habitation et bâtiments administratifs ont été emportées par le vent. Des personnes affectées se plaignent et appellent le gouvernement et les ONG à l'aide.
Le constat est identique dans presque tous les quartiers de la ville de Bria. Des toitures de maisons, en paille voire en tôles sont déposées par terre. Des murs fendus, branches d'arbres, meubles et divers ustensiles de cuisine jonchaient encore le sol, ce jeudi, sur les principales artères des quartiers affectés. Le bilan provisoire fait état d’une centaine de familles sans abris.
"Ma maison s’est écroulée après cette pluie. Tous mes effets sont froissés. Où je suis, je n’ai pratiquement plus rien. Je sais ne plus quoi faire" s’est lamenté Marcel Balendokpo, un sinistré du quartier Yangakola.
Les dégâts sont également énormes dans les quartiers. L’on déplore des blessés dans l’écroulement des murs.
"Il y a un grand vent qui a emporté toute la maison. Lors de la chute des murs, ma mère et mon frère ont été blessés. En ce moment, maman se trouve à l’hôpital dans un état grave. Tous nos effets sont détruits et on ne sait pas ce qu’on va faire. Car, on n’a pas de moyen pour pouvoir réparer la maison" a regretté Assania Isséne, une sinistrée.
En plus des habitations, plusieurs toitures de bâtiments scolaires ont été emportées. Notamment, les écoles Dounia, Barangbaké ainsi que la résidence de l'inspecteur du Fondamental 1. Une situation qui paralyse partiellement les activités pédagogiques.
"C’est un sinistre qu’a connu cet établissement. Nous avons perdu une grande partie des documents administratifs et manuels didactiques. J’appelle le gouvernement et les Organisations non gouvernementales à venir nous appuyer afin que nous puissions très rapidement reprendre les activités pédagogiques" a imploré Raymond Balékouzou, directeur de l'école Barangbaké.
Pour le moment, les élèves qui ont vu les toitures de leurs salles de classes emportées par le vent, ne prennent pas cours. Les responsables de ces établissements espèrent trouver une suite rapide à leur cris d’alarme ; vu que les élèves sont en phase d’évaluation.