L’inauguration de cette cour de justice consacrée aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité commis dans le pays depuis 2003 a été un fiasco.
À peine commencée, la première audience a été suspendue en raison de l’absence des avocats de la défense.
Cela devait être un jour historique, un tournant pour la justice dans ce pays où l’injustice et l’impunité règnent sans partage depuis des décennies.
Las, ce fut une tragicomédie comme la Centrafrique en a le secret, et une nouvelle avanie pour les populations obligées de subir l’incurie récurrente de ses élites.
Inaugurée sept ans après sa création Mardi 19 avril, le premier procès de