Bangui - Le Coordonnateur de la cellule universitaire de Réseau des Organisations de la Société civile de Centrafrique pour la Gouvernance et le Développement (ROSCA-GD), Jean-Claude Redjemé a estimé mardi 19 avril 2022 à Bangui, lors de la clôture des travaux de l’atelier de renforcement de capacité des femmes des organisations de la société civile, que les femmes et jeunes filles sont victimes des violations des droits humains en particulier de violence basée sur le genre.
Le Coordonnateur de la cellule universitaire de réseau des organisations de la société civile Jean-Claude Redjemé a indiqué qu’en 2020, le total des cas de violences basées sur le genre a pris en charge et enregistré, par les acteurs du système d’information et monitoring des VBG, était de plus de 9.000 cas dont plus de 90% concernaient des personnes de sexe féminin.
Selon lui, en République Centrafricaine il existe plusieurs organisations de la société civile parmi lesquelles, celles qui œuvrent dans le secteur des droits de l’Homme et qui ont besoin d’être outillées.
Les experts conviés à cet atelier ont insisté sur deux points notamment, la violation des droits humains qui relève du pouvoir public à travers ses agents qui sont la police, la gendarmerie, l’armée et autres, à côté de ces violations il y’a ce qu’on appelle les crimes des droits communs.
Rappelons que cet atelier de 48 heures, a regroupé les organisations féminines activistes défenseurs des droits humains identifiés lors des études de base et des fora et les leaders communautaires.