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Plusieurs menaces pourraient entraver la lutte contre le paludisme en Afrique

Publié le lundi 25 avril 2022  |  RFI
Lutte
© Autre presse par DR
Lutte contre le paludisme
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Ce lundi 25 avril est la journée mondiale de lutte contre le paludisme. Une maladie qui continue de tuer massivement. 630 000 personnes, essentiellement des enfants vivant en Afrique, ont succombé à la maladie en 2020. Le nombre de cas, lui, est d’environ 240 millions. De nombreux outils existent pour lutter contre le paludisme, et la palette continue de s’étoffer. Mais dans le même temps, des menaces pourraient entraver la lutte sur le continent africain.

Les armes pour lutter contre le paludisme ne sont pas encore suffisamment déployées : moustiquaires imprégnées d’insecticide, répulsifs, traitements préventifs pour les femmes enceintes et les enfants, médicaments curatifs. Un premier vaccin, destiné aux enfants, testé dans 3 pays et efficace à 30%, devrait bientôt rejoindre cet arsenal et devrait être plus largement déployé. Bref, une combinaison d’outils existe, et la palette continue de s’étoffer. Même si la recherche reste largement sous-financée, des innovations ont été mises au point, notamment dans le domaine de la lutte contre les moustiques vecteurs du paludisme.

« Il y a des nouveautés en ce qui concerne les moustiquaires imprégnées. On fait maintenant des combinaisons d’insecticides pour certaines moustiquaires avec différences classes chimiques, explique le docteur Pascal Ringwald coordinateur du département paludisme au sein de l’OMS. Cela permet de lutter contre la résistance aux insecticides, et d’augmenter l’efficacité. Dès qu’il y aura l’autorisation, ça pourra être mis en place. Ensuite, il y a les appâts sucrés ciblés pour les moustiques. Ce sont des appâts qu’on accroche à une certaine hauteur pour que les enfants ne puissent pas y accéder. C’est accroché sur l’extérieur des maisons, à peu-près à 1.8 mètre. Le fait qu’il y ait du sucre attire les moustiques. Et comme il y a aussi des insecticides, ça tue aussi les moustiques. On attend toujours l’autorisation. C’est testé au Mali, en Zambie et au Kenya. Ce sont des choses assez novatrices. C’est surtout pour les vecteurs à l’extérieur, on a beaucoup de mal à tuer les moustiques. Pour ceux qui rentrent, on peut imprégner les murs des maisons, mais ceux à l’extérieur posent un certain problème. »
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