BANGUI — L’affaire le bureau du parquet spécial de la Cour Pénale Spéciale contre les trois accusés poursuivis pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité est reportée à la demande des avocats pour un mois. Elle pourra reprendre le 16 mai prochain selon la Cour. Les motivations de la défense se fondent sur les pièces qu’elle ne détient pas en devers elle afin de permettre des débats contradictoires.
Le premier procès de la Cour pénale spéciale qui s’est ouvert ce 25 avril 2022 est suspendu après quatre heures du temps de débats contradictoires.
« il y avait un volume de dossiers qui ne nous permet pas au stade de la procédure de pouvoir examiner sérieusement cette affaire. Raison pour laquelle, nous avons exigé le travail en équipe et préparé la prochaine audience. L’ensemble des dossiers n’étant pas mis à notre disposition pour examiner pièce par pièce le fond du dossier », a défendu Me Koy-Dolimbété, avocat des accusés.
La cour par la voix du président Pascal Delimo, a suivi la ligne de la défense et a finalement repoussé l’audience au 16 mai 2022 dans l’espoir d’un procès équitable comme le souhaite la partie civile et la défense.
Une décision qui n’est pas appréciée par le parquet spécial qui qualifie de dilatoire, la demande de la défense et de la partie civile, « nous avons estimé que depuis trois ans, ils ne se sont pas organisés. Ce n’est pas en un mois qu’ils pourront le faire. Cette demande de renvoi, est dilatoire et n’est pas fondée », a pris position Alain Ouaby-Bekay, Procureur spécial adjoint de la CPS.... suite de l'article sur Autre presse