La tension sécuritaire inquiète ces derniers temps dans certaines villes de la République centrafricaine. C'est le cas notamment de Nzako, Bokolobo, Goya et Ouadda dans le centre du pays. Dans ces zones, l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) s'est réactivée et mène des attaques éclairs contre les positions des Forces armées centrafricaines (Faca). Une situation qui perdure mais qui, selon le gouvernement, est toujours sous contrôle.
Si les rebelles s’étaient retirés de certaines de leurs positions grâce à l'action des forces armées centrafricaines et de leurs alliés russes et rwandais, on peut noter ces derniers jours, une réorganisation des forces négatives notamment l'UPC à l'Est, au centre et au Nord du pays. La semaine dernière, l'armée a perdu des hommes à Dimbi dans le Sud-est. L'UPC fait parler d'elle à Bambari au centre du pays. Le ministre de la Défense Claude Rameaux Bireau refuse l'idée d'une montée en puissance des rebelles et parle d'une situation sous contrôle.
"Appuyer par les partenaires russes et rwandais, nous avons détruit la capacité opérationnelle de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) d'où sort aussi l'UPC. Si vous faites allusion à ce qui se fait au niveau de Dimbi, Pombolo et autres, je vous dis que nous maîtrisons la situation. C'est une question de stratégie", note le ministre.
L’UPC en mode guérilla ?
L'assurance du ministre de la Défense nationale n'a pas dissuadé l'UPC de faire des opérations isolées. Le gouvernement accuse le groupe rebelle d’actes terroristes.
"Par ces actes de lâcheté, ils sont guidés et manipulés par la faim et ensuite, ils sont orientés vers nos ressources, mais nous ne les lâchons pas, nous les traquons et nous allons venir à bout car chaque fois qu'ils sortent de leur cachette pour accomplir leur basse besogne, les éléments de force de défense et de sécurité ainsi que nos alliés viennent certes en retard mais parviennent à les atteindre", pense Claude Rameau Bireau.
De son côté, la Minusca, la force de l’Onu, confirme des mouvements des rebelles assimilés à l'UPC dans certaines localités de la Ouaka et de la Basse Kotto.
Ce regain d’insécurité intervient dans un contexte où le procès des personnalités poursuivies pour crime et leur appartenance à la CPC s'ouvrira la semaine prochaine devant la session criminelle de la Cour d'Appel de Bangui.La tension sécuritaire inquiète ces derniers temps dans certaines villes de la République centrafricaine. C'est le cas notamment de Nzako, Bokolobo, Goya et Ouadda dans le centre du pays. Dans ces zones, l'Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) s'est réactivée et mène des attaques éclairs contre les positions des Forces armées centrafricaines (Faca). Une situation qui perdure mais qui, selon le gouvernement, est toujours sous contrôle.
Si les rebelles s’étaient retirés de certaines de leurs positions grâce à l'action des forces armées centrafricaines et de leurs alliés russes et rwandais, on peut noter ces derniers jours, une réorganisation des forces négatives notamment l'UPC à l'Est, au centre et au Nord du pays. La semaine dernière, l'armée a perdu des hommes à Dimbi dans le Sud-est. L'UPC fait parler d'elle à Bambari au centre du pays. Le ministre de la Défense Claude Rameaux Bireau refuse l'idée d'une montée en puissance des rebelles et parle d'une situation sous contrôle.
"Appuyer par les partenaires russes et rwandais, nous avons détruit la capacité opérationnelle de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) d'où sort aussi l'UPC. Si vous faites allusion à ce qui se fait au niveau de Dimbi, Pombolo et autres, je vous dis que nous maîtrisons la situation. C'est une question de stratégie", note le ministre.
L’UPC en mode guérilla ?
L'assurance du ministre de la Défense nationale n'a pas dissuadé l'UPC de faire des opérations isolées. Le gouvernement accuse le groupe rebelle d’actes terroristes.
"Par ces actes de lâcheté, ils sont guidés et manipulés par la faim et ensuite, ils sont orientés vers nos ressources, mais nous ne les lâchons pas, nous les traquons et nous allons venir à bout car chaque fois qu'ils sortent de leur cachette pour accomplir leur basse besogne, les éléments de force de défense et de sécurité ainsi que nos alliés viennent certes en retard mais parviennent à les atteindre", pense Claude Rameau Bireau.
De son côté, la Minusca, la force de l’Onu, confirme des mouvements des rebelles assimilés à l'UPC dans certaines localités de la Ouaka et de la Basse Kotto.
Ce regain d’insécurité intervient dans un contexte où le procès des personnalités poursuivies pour crime et leur appartenance à la CPC s'ouvrira la semaine prochaine devant la session criminelle de la Cour d'Appel de Bangui.