Le déploiement de la MINUSCA et de police nationale bien accueilli à Pouloubo

Publié le vendredi 27 mai 2022 | MINUSCA

© Autre presse par DR
Le Directeur général de la police, Bienvenu Zokoé à la tête d`une opération à Bambari en janvier 2019

Le 10 mai dernier, la population de Pouloubou, dans la préfecture de la Basse-Kotto, a été témoin, pour la première fois, du déploiement d’une base temporaire conjointe MINUSCA/Police centrafricaine. Ce déploiement a été suivi, le même jour, du lancement de l’opération de Mingala, une localité distante d’une dizaine de kilomètres de Pouloubou. Un satisfecit pour les habitants qui y voient déjà l’amélioration de la situation sécuritaire. Et c’est avec joie que les habitants de Pouloubouont accueilli, le mercredi 25 mai, une délégation de la MINUSCA.

C’est avec l’hymne national, chanté par les enfants de l’école publique, que la population de Pouloubou a chaleureusement accueilli la délégation de la MINUSCA, composée de la Représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations Unies en République centrafricaine, Denise Brown, et du Commandant de la Force de la MINUSCA, le Général Daniel Sidiki Traoré, et du Coordonnateur des Unités de polices constituées de la MINUSCA, le Commissaire de police Daouda Poumane, représentant le chef de la composante police de la MINUSCA.

Entre autres objectifs de cette visite conjointe, s’enquérir de la situation de la protection des populations civiles dans cette localité depuis, ledéploiement de la base temporaire conjointe. Composée de la police nationale centrafricaine et de la Force de réaction rapide tunisienne et l’Unité congolaise de police constituée de la MINUSCA, cette force conjointe a pour principale mission de prévenir d’éventuelles attaques et protéger la population civile. Une aubaine aussi bien pour la population que des autorités locales.

« Avant, nous étions dans la peur parce que les rebelles étaient présents dans le village et nous maltraitaient. Avec l’arrivée des MINUSCA, nous sommes bien contents, satisfaits de pouvoir désormais vaquer à nos occupations. Maintenant, nous nous sentons en sécurité ’’, a confié Guy Frederic Pazounda, directeur de l’école mixte de Pouloubou.

Fatime Hissen est revendeuses au marché de la localité. Son constat est quasi similaire : « Auparavant, les seleka étaient partout visibles dans notre commune. Mais dès l’arrivée de la Force de la MINUSCA conjointement avec la police centrafricaine, ils ont été pourchassés hors de la commune. On vit présentement en harmonie avec cette Force conjointe. >

Même enthousiasme chez Amadou ABO, un autre résident de Pouloubou : « Depuis l’arrivée de la MINUSCA, je me sens bien. On part au champ, on dort bien. On remercie la Force de la MINUSCA d’avoir écouté nos doléances pour venir s’installer ici à Pouloubou’’,a-t-il dit.

Tour à tour la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général et le Commandant de la Force ont rassuré les populations du soutien de la Mission. ‘’La présence de la Force, de la Police de la MINUSCA et de la Police nationale va vous aider à trouver la stabilité, mais la paix est plus difficile à avoir. Il y en a qui voudraient vous diviser. Vous n’avez jamais été divisés. Il faut que vous restiez soudés, on va vous accompagner sur ce processus de paix. On est là pour soutenir le Gouvernement, on va le soutenir, mais vous avez votre rôle à jouer,’’ a déclaré, à l’égard de la population, Mme Denise Brown.

La délégation de la MINUSCA s’est aussi entretenue avec les éléments de cette Force conjointe afin de recenser d’éventuelles difficultés et ainsi faciliter leur travail sur le terrain.

Il convient de rappeler que le lancement, depuis Bambari, de l’opération conjointe de Mingala, avait vu la présence de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RCA et Cheffe de la MINUSCA, Mme Valentina Rugwabiza.

Occasion pour elle de faire valoir que la robustesse du concept d’opération de la MINUSCA se fera désormais sentir, à chaque fois que de besoin, pour neutraliser de manière préemptive toute menace contre les populations civiles que nous devons protéger et pour également, de manière préventive et proactive, répondre aux signaux que nous recevons en matière d’insécurité.

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