Bangui, 1er juin (ACAP). Le ministre d’Etat en charge de la justice, de la promotion des Droits Humains et de la Bonne gouvernance, Garde des sceaux, Arnaud Djoubaye-Abazène, a présidé mardi 1er juin 2022 à Bangui, la première réunion du comité de pilotage du programme d’appui à la réforme du secteur de la sécurité et à la gouvernance.
Cette première réunion du comité de pilotage du programme d’appui à la réforme du secteur de la sécurité et à la gouvernance, financé par l'Union Européenne, dans laquelle ont pris part les ministres Michel Nicaise Nassin et Bruno Yapandé, respectivement de l’intérieur et de l’administration du territoire, leur a permis de s’exprimer sur les enjeux de ce projet.
Dans le cadre de renforcement du système de sécurité, ce projet a pris en compte la formation des techniciens dudit secteur, afin que ceux-ci puissent s’approprier de nouvelles normes internationales.
« La formation et l’encadrement de la police et de la gendarmerie par ce projet ont permis leur rapprochement auprès de la population », a souligné Arnaud Djoubane-Abazène.
Ce projet d’appui à la réforme du secteur de la sécurité et de la bonne gouvernance a appuyé le ministère de l’Administration du Territoire dans la facilitation de l’établissement des actes de naissance.
Le ministre Arnaud Djoubaye-Abazène a précisé que beaucoup de centrafricains vont à l’école sans un acte juridique, et cela pose énormément de problème dans la suite de leur cursus scolaire, universitaire et même pour leur intégration dans la vie active.
« La question de l’Etat-civil d’une personne est très importante; l’acte de naissance, le certificat de nationalité, l’acte de mariage, l’acte de décès et autres, sont des documents qui permettent à un individu de se mettre en règle vis-à-vis des institutions de son pays », a-t-il dit.
Selon le membre du gouvernement, ce projet a atteint son objectif et peut être dupliqué dans les autres départements.
Il convient de rappeler que ce projet s’inscrit dans le pilier 1 « soutenir la paix, la sécurité et la réconciliation » du Plan national de relèvement et de consolidation de la paix (RCPCA) et du Cadre d’engagement mutuel (CEM).