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Le nombre de morts causés par le terrorisme baisse au niveau mondial, mais augmente en Afrique, selon le secrétaire général de l’ONU

Publié le jeudi 9 juin 2022  |  Xinhua
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© AFP par MADOKA IKEGAMI
Ouverture du Forum de coopération entre l’Afrique et la Chine
Le Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), s`est ouvert ce 03 septembre 2018, à Pékin, en présence du président chinois et de la plupart des chefs d`Etat africains. Photo: António Guterres, Secrétaire général de l`ONU
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Le nombre de décès causés par des attaques terroristes est en baisse au niveau mondial, mais en augmentation en Afrique, a révélé mercredi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.

"L'année dernière, l'Afrique subsaharienne a enregistré 48 % des décès attribués à des groupes terroristes dans le monde", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Pacte mondial de coordination contre le terrorisme des Nations unies.

Des groupes terroristes comme Al-Qaïda, l'Etat islamique (EI) et leurs affiliés continuent à se développer au Sahel et à faire des incursions en Afrique centrale et australe, a-t-il indiqué.

Les groupes terroristes exploitent les conflits interethniques et les fragilités des Etats, a déclaré M. Guterres. Dans des pays touchés par des conflits, comme la République démocratique du Congo, la Libye et la Somalie, le terrorisme a conduit à une intensification de la violence, alimentant l'instabilité, sapant les efforts de paix et faisant reculer les objectifs de développement.

Après une visite dans l'Etat de Borno, au Nigeria, M. Guterres s'est cependant montré optimiste. Jadis un bastion de Boko Haram, l'Etat est en effet désormais engagé sur la voie de la réconciliation.

M. Guterres a déclaré que la stratégie du gouvernement nigérian était de rétablir la confiance avec la population, créant ainsi les conditions nécessaires pour démanteler les mécanismes de recrutement de Boko Haram. De nombreux anciens combattants de Boko Haram sont même en train de réintégrer la société, a-t-il ajouté.

Le terrorisme ne peut cependant être combattu efficacement sans s'attaquer aux conditions propices à sa propagation, comme la faiblesse des institutions, les inégalités, la pauvreté, la faim et l'injustice.

Une approche intégrée et holistique est en conséquence essentielle à la stratégie antiterroriste des Nations unies, a indiqué le secrétaire général, appelant à investir dans des systèmes de santé, d'éducation, de protection, d'égalité des sexes et de justice accessibles à tous, et à mettre en place des processus véritablement démocratiques pour que chacun puisse avoir voix au chapitre sur l'avenir de sa communauté et de son pays.
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