Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Diplomatie
Article
Diplomatie

En visite à Bria, la représentante spéciale de l’ONU en Centrafrique réaffirme l’importance du processus de désarmements, démobilisation et réintegration

Publié le jeudi 9 juin 2022  |  MINUSCA
La
© Autre presse par DR
La Représentante du Secrétaire générale des Nations Unies en Centrafrique,Mme Valentine Rugwabiza
Comment


La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Centrafrique, Valentine Rugwabiza, a réaffirmé, lors d’une visite conjointe MINUSCA-Gouvernement, à Bria, chef-lieu de la préfecture de la Haute-Kotto (centre du pays), l’importance du processus de Désarmement, Démobilisation et Réintégration, et annoncé davantage d’investissements de la MINUSCA dans ce processus notamment dans la partie intégration. La Cheffe de la MINUSCA a souligné que “la paix durable exige l’implication et non pas la marginalisation de ceux qui ont remis les armes”, a indiqué le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, au cours d’un point de presse de la Mission, mercredi, à Bangui.

Le porte-parole de la MINUSCA a aussi informé que durant cette visite, qui a été marquée par des échanges sur la situation sécuritaire et les projets soutenus par la MINUSCA, notamment de réduction de la violence communautaire et le lancement du plan stratégique pour la protection des civils de la Haute-Kotto, la Représentante spéciale de l’ONU était accompagnée du Ministre d’Etat chargé du Désarmement, Démobilisation, Réintégration et Rapatriement, Jean Willybiro-Sako, le Chef d’état-major des Forces armées centrafricaines (FACA), le Général Zéphyrin Mamadou, ainsi que le Commandant de la Force de la MINUSCA, le Général Sidiki Daniel Traoré, et le Chef de la composante Police de la Mission, Commissaire Christophe Bizimungu.

« La Représentante spéciale s’est réjouie des progrès à Bria et a précisé que la MINUSCA travaille déjà avec les FACA, les Forces de sécurité intérieure et les autorités préfectorales, avant d’appeler la population à collaborer à la sécurisation en partageant des informations à temps pour permettre des déploiements préventifs », a rapporté Vladimir Monteiro, précisant que la Représentante spéciale, qui a procédé à l’inauguration du Centre multimedia de Bria, fruit d’un projet à impact rapide, ainsi qu’un centre d’affaires et d’un restaurant à Bornou, deux projets CVR, a promis que « le bureau de la MINUSCA de Bria travaillera avec le préfet sur la question de la circulation d’armes à Ouadda et Yalinga, deux autres sous-préfectures de la Haute-Kotto ».

Sur un autre plan, le porte-parole de la MINUSCA a indiqué que la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Valentine Rugwabiza, a pris part samedi dernier à Bangui, à la réunion de revue stratégique du processus politique en RCA. La rencontre a été ouverte par le Président Faustin Archange Touadéra, qui a rappelé que la MINUSCA est investie par la Résolution 2605 du Conseil de sécurité du soutien aux processus politiques et de paix en RCA. Les ministres des Relations extérieures de l’Angola et du Rwanda ont pris part à la rencontre en leur qualité de mandataires de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), le Gouvernement de la RCA, les garants de l’APPR, à savoir l’Union africaine (UA) et la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), ainsi que les facilitateurs de l’Accord et des ambassadeurs et diplomates y ont aussi participé. « L’objectif était d’entreprendre une revue des progrès et défis dans l’opérationnalisation de la Feuille de route Conjointe et la mise en œuvre de l’APPR, afin de remobiliser les partenaires stratégiques », a expliqué Vladimir Monteiro.

Au chapitre des droits de l’homme, « durant la période entre le 26 avril et le 6 juin 2022, la MINUSCA a documenté et corroboré 117 incidents, représentant 140 violations et abus des droits de l’homme et du droit international humanitaire, ayant affecté 378 victimes. Cette hausse s’explique par les attaques contre les civils. Les préfectures les plus touchées sont l’Ouham et la Vakaga », a dit Vladimir Monteiro.

Pour sa part la porte-parole de la Force, la lieutenant-colonel Aissa YAHAYA, a indiqué que « le bataillon marocain à Bakouma a été renforcé par un détachement de casques bleus venus de Bangassou pour mener une posture et des patrouilles robustes de jour comme de nuit ; mais aussi, en vue d’un déploiement d’une patrouille de longue durée à Nzacko dans les jours qui viennent, et cela pour une meilleure prise en compte des aspects opérationnels et logistiques liés aux déploiements des casques bleus. Ce déploiement a pour but d’empêcher d’autres attaques et sécuriser la population civile dans cette ville et ses environs ».

De son côté le porte-parole de la composante Police de la MINUSCA, Casimir W. NAGALO, a annoncé que depuis le 07 juin dernier, 14 officiers supérieurs et généraux de la Police et de la Gendarmerie et 6 représentants de l’administration, de la société civile et des communautés participent à une formation de formateurs à Bangui. Une organisation de la composante police de la MINUSCA, en collaboration avec le PNUD. « Cette formation vise à outiller les participants dans le domaine de la police de proximité modèle centrafricain pour mieux répondre aux sollicitations des populations et de leur protéger ».
Commentaires