Le Président de la République a décerné la cravate de Commandeur dans l’ordre national de la reconnaissance au Président de la BDEAC, M. Fortunate OFA MBO NGHAMA en fin de mandat

Publié le lundi 13 juin 2022 | Présidence

© Autre presse par DR
Le Président de la République a décerné la cravate de Commandeur dans l’ordre national de la reconnaissance au Président de la BDEAC, M. Fortunate OFA MBO NGHAMA en fin de mandat

La Salle des Banquets du Palais de la Renaissance a servi de cadre dans la soirée du 15 avril 2022, à la cérémonie de remise de décoration par le Président de la République, Son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA à Monsieur Fortunate OFA MBO NGHAMA, Président de la Banque de Développement de l’Afrique Centrale (BDEAC) en fin de mission.

Durant cinq années passées à la tête de la Banque de Développement des États de l’Afrique Centrale, de nombreuses réformes et actions ont été menées en faveur du développement des Etats membres de la CEMAC.

C’est dans l’optique de saluer son leadership et témoigner la reconnaissance des populations de la sous-région en général et celle de la République Centrafricaine en particulier à la BDEAC, que le Président de la République Pr Faustin Archange TOUADERA a décerné la cravate de Commandeur dans l’ordre national de la reconnaissance à M Fortunate MBO NGHAMA .
Dans son mot de remerciements, le patron sortant de la Banque Africaine de Développement s’est exprimé en ces termes.

« Mes premiers mots sont ceux d’émotions, de gratitude, de reconnaissance à l’endroit de Son Excellence Monsieur le Président de la République pour cet immense honneur qu’il a bien voulu offrir à ma modeste personne. Lorsque le 17 février 2017, vous Monsieur le Président de la République et vos hauts responsables ont bien voulu me donner l’honneur de diriger la destinée de notre banque commune pour moi c’était un défi énorme. Car, cette institution, tout le monde savait son existence mais, elle était décriée énormément pour l’absence dans le remplissage de son rôle à soutenir les Etats de la CEMAC. Et cette responsabilité qui m’a été confiée est intervenue au moment où la crise était présente avec toutes ses formes, et ça n’a pas été un chemin facile. Vous-même le savez Monsieur le Président .J’étais venu vous voir lors de la première audience pour demander votre appui et que vous avez traité la situation de l’institution. Aujourd’hui, je dois reconnaitre que cet appui ne m’a jamais manqué. C’est grâce à ces appuis que avons eu de la valeur et le courage d’aller de l’avant et que nos actions portent des fruits en faveur du relèvement de nos Etats. Aujourd’hui, je ressens qu’au bout de cinq ans, je suis très heureux des lors que ceux qui m’ont confié cette tâche font montre de reconnaissance et je ne peux que m’en réjouir et dire que la tâche a été accomplie. Et comme je le dis toujours, les hommes passent, mais les institutions restent. Les institutions sont au-delà des hommes et des femmes qui sont appelés à les diriger à un moment donné et nous, on nous donne les responsabilités de diriger ces institutions. Je crois que notre devoir est de savoir que ses institutions sont plus fortes que nous et que les actes que nous posons à leurs têtes sont positifs. Ils bénéficient à toute les populations de la CEMAC ; mais si elles sont négatifs nous sommes en train de travailler à l’encontre de la mission qu’on nous a confiée. Nos actes ne doivent pas faire l’objet des disputes, des discussions ou de personnalisme. Monsieur le Président nous avons tenté de faire le mieux à travers des actions pour que chaque population de notre communauté puisse le ressentir.
Quand nous recevons une reconnaissance unanime des Chefs d’Etat de notre communauté, nous pouvons dire que c’est peut-être le moment de prendre notre retraite parce que lorsqu’on reconnait que vous avez bien fait, il faut se retirer sinon, on va faire mal. Cette distinction est un jour qui marquera ma vie. C’est un moment de vous exprimer toutes mes émotions. »

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