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Message de la représentante spéciale du secrétaire général des nations unies en république centrafricaine et cheffe de la minusca, valentine rugwabiza, à l’occasion de journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit

Publié le dimanche 19 juin 2022  |  MINUSCA
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© Autre presse par DR
Message de la représentante spéciale du secrétaire général des nations unies en république centrafricaine et cheffe de la minusca, valentine rugwabiza, à l’occasion de journée internationale pour l`élimination de la violence sexuelle en temps de conflit
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La commémoration de la Journée internationale pour l'élimination de la violence sexuelle en temps de conflit le 19 juin, nous rappelle la persistance de ce fléau dans nos sociétés, constituant une menace pour la sécurité collective, un obstacle au rétablissement de la paix et une barrière à la réalisation des droits de l'homme et du développement durable.


Les violences sexuelles fragilisent la cohésion sociale et entravent la réconciliation.


Les inégalités structurelles et discriminations fondées sur le genre sont à la fois des causes profondes et un moteur de la violence sexuelle.


Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une série de résolutions fondées sur le droit international humanitaire et les droits de l'homme, avec un accent sur les efforts de prévention, de redevabilité ainsi que la consécration d’un cadre juridique pour la protection contre la violence sexuelle liée aux conflits.


A ce titre, je salue le décret du Gouvernement de la République centrafricaine en date du 25 novembre 2021 établissant, sous la coordination de la Présidence de la République, un « Comité Stratégique dans le cadre de la Lutte contre les Violences Basées sur le Genre liées aux conflits ».


La MINUSCA et les agences des Nations Unies en République centrafricaine entendent poursuivre, d’une part, leurs partenariats étroits avec les autorités centrafricaines et d’autre part, leurs activités de protection, de plaidoyer, d’enquêtes et de sensibilisations. Cette conjugaison d’efforts collectifs y compris de la société civile, doit amplifier le combat et mettre un terme à la culture du silence et de l’impunité, en plaçant les survivant(e)s et la prévention au centre de notre réponse collective.
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