Bangui, 20 mai(ACAP) – La Directrice générale de la Réconciliation nationale, Lydie-Solange Yahoumbi, a poursuivi samedi 18 mai 2022 à Bangui, la campagne d’information sur la nécessité de l’implication des victimes dans le processus de la justice transitionnelle en République Centrafricaine.
Cette campagne d’information s’inscrit dans le cadre du prolongement des activités relatives à la commémoration de la journée des victimes des crises en Centrafrique, célébrée le 11 mai 2022.
La Directrice générale Lydie-Solange Yahoumbi, a expliqué que depuis la proclamation de son indépendance en 1960, la République Centrafricaine a connu des conflits militaro-politique qui se sont aggravés à partir de l’année 2012.
Elle a révélé que ces conflits répétitifs sont à l’origine d’une multitude de victimes dans le pays. C’est ainsi que les assises du Forum National de Bangui de 2015 et la conclusion de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation du 6 février 2019 ont recommandé la mise en place de deux dispositifs de justice transitionnelle, à savoir la Cour pénale spéciale (CPS) et la commission vérité, justice, réparation et réconciliation (CVJRR).
L’une des participants, Jeanne-Albertine Vomi, s’est dite satisfaite de ce que le département de l’Action Humanitaire a pris son temps pour expliquer aux victimes, l’importance de la CVJRR, afin de déposer leurs plaintes et de trouver des pistes de solutions à leurs situations.
Signalons que la campagne d’information sur la nécessité de l’implication des victimes dans le processus de justice transitionnelle en République Centrafricaine est actuellement dans sa troisième phase de sensibilisation.