Les épreuves écrites du Baccalauréat de l’enseignement général ont été officiellement lancées ce 28 juin 2022 à Bangui ainsi qu’à l’intérieur du pays. Près de 24.000 candidats de toutes les séries passent ces épreuves écrites dans tous les centres du pays. Aucun incident majeur n’a été rapporté durant cette première journée. Selon les autorités en charge de l’Education nationale, toutes les dispositions ont été prises pour le bon déroulement de cet examen.
Les épreuves écrites du baccalauréat général session 2022 ont été lancées officiellement ce mardi matin à Bangui par le directeur du cabinet du ministre de l’Education nationale, Denis Beïna. La cérémonie s’est déroulée au centre N°7 à l’école centre-fille. Perturbées pour un début par la pluie diluvienne qui s’est abattue sur la capitale, l’examen s’est déroulé sans incident majeur au centre numéro 7, où l’on a débuté par l’épreuve de philosophie. Une routine pour certains.
"J’ai vite compris que c’était à ma portée"
"Les sujets sont abordables. Sauf qu’il y a des pièges dans les différentes questions. Et donc pour bien comprendre les sujets, il faut au moins relire 3 à 4 fois. Chose que j’ai faite. Après, j’ai vite compris que c’était à ma portée" a fait savoir Johanita Korondji, une candidate.
Cependant, au centre N°8 au lycée de Gobongo, l’usage de téléphone portable a contraint les surveillants à sanctionner certains élèves. Une pratique déplorée par certains candidats.
"Je suis stupéfait devant de telles situations"
"De mon côté, les épreuves se sont bien déroulées. Malheureusement dans notre salle, un collègue a été appréhendé avec son téléphone. C’est dommage puisque le téléphone est formellement prohibé durant les épreuves. Je suis vraiment stupéfait devant de telles situations" a regretté Kingsley Guitongo, un candidat.
Face à la montée de l’utilisation des téléphones portables, les responsables de centres montent au créneau. Ces derniers comptent passer à la vitesse supérieure.
"Cette épidémie d’utilisation de téléphones portables continue, malheureusement. Mais pour la première épreuve, nous essayons de faire un peu de pédagogie. Notamment, les conseiller et dialoguer avec eux. Cependant lors des prochaines épreuves, nous prendrons des mesures dissuasives pour sanctionner certains afin de faire peur aux autres" a affirmé Romaric Nzomboboko, président du centre N°8.
Outre la tricherie, c’est la corruption qui est devenue monnaie courante. Pour ce faire, le département de l’éducation attire l’attention des parents et des organisateurs des examens.
"Aux parents, je demande la retenue, la foi et la confiance au système éducatif national. Rien ne dit que l’obtention du baccalauréat doit faire l’objet de marchandage. C’est également le moment de nous adresser aux correcteurs des épreuves. Il n’est pas prévu que quiconque doit prendre de l’argent quelque part pour octroyer des notes" a prévenu Denis Beïna, directeur de cabinet du ministre de l’Education nationale.
Quelque 23.873 candidats composent depuis ce mardi 28 juin 2022, le baccalauréat de l’enseignement général sur l’ensemble du territoire centrafricain. Aucun incident majeur n’a été rapporté durant la première journée. Les épreuves, elles, vont se poursuivre jusqu’au vendredi 1er juillet.