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Douze pays africains signalent 1.782 cas de variole du singe (CDC Afrique)

Publié le samedi 2 juillet 2022  |  Xinhua
Variole
© Autre presse par DR
Variole du singe: l`Afrique a une expertise à faire valoir
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ADDIS-ABEBA, -- Douze pays africains ont jusqu'à présent signalé 1.782 cas de variole du singe, a révélé le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).

Sur les 1.782 cas de variole du singe signalés en Afrique, il y avait 1.678 cas suspects et 104 cas confirmés, a déclaré jeudi Ahmed Ogwell, directeur par intérim du CDC Afrique, lors d'un point de presse hebdomadaire.

Il a déclaré que les cas avaient été signalés à la fois dans des pays endémiques et non endémiques de la variole du singe, soulignant que le Bénin, le Maroc et l'Afrique du Sud étaient les membres non endémiques de l'Union africaine (UA) signalant des cas confirmés de la maladie.

"Malheureusement, 73 décès ont été signalés sur le continent à la suite de l'épidémie de variole du singe, ce qui porte le taux de létalité de la maladie à 4,1%", a déclaré le directeur par intérim.

Il a déclaré que le CDC Afrique offrait une formation à 20 experts de santé provenant de différentes parties du continent au Nigeria pour les aider à renforcer la capacité de diagnostic en laboratoire du virus de la variole du singe dans leurs pays respectifs.

"La formation est très importante car elle renforce la capacité de nos membres à confirmer les cas suspects", a déclaré M. Ogwell, indiquant que la confirmation en laboratoire clinique de la maladie était lente sur tout le continent.

Il a poursuivi que l'Institut de génomique des agents pathogènes du CDC africain travaillait également sur le séquençage d'échantillons du virus de la variole du singe afin qu'il soit en mesure d'identifier et de documenter tout variant qui pourrait survenir chez n'importe quel membre de l'UA.

"Nous continuerons à séquencer des échantillons du virus de la variole du singe comme nous l'avons fait pour celui de la COVID-19 afin de nous assurer que nous comprenons et connaissons le type d'agent pathogène auquel nous avons affaire sur le continent", a-t-il ajouté.
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