’Union européenne renouvelle le mandat de sa mission de conseil aux forces de sécurité intérieure (policiers et gendarmes) EUAM. Le chef de cette organisation, en fin de mission en République centrafricaine, note avec satisfaction l’accomplissement du mandat et présente un chantier énorme pour son successeur.
La police et la gendarmerie constituent un vecteur non négligeable de la sécurité nationale. Elles bénéficient du conseil de l’Union européenne à travers l’EUAM. Si la crise sécuritaire et sanitaire affecte un tant soit peu le mandat de la mission, le bilan est satisfaisant selon les responsables de cette mission. Lesquels mettent en avant l’organisation des textes.
« C’est un travail qui va énormément aider »
"On a travaillé dans la rédaction des textes portant organisation. C’est un résultat du travail développé par les autorités centrafricaines, notamment au sein de la gendarmerie et de la police avec le soutien de l’EUAM. Nous pouvons aujourd’hui dire que les propositions de projets de textes sont à la fin de leur approbation. C’est un travail qui va énormément aider dans la meilleure organisation des deux forces de sécurité intérieure" a affirmé Paulo Soares, représentant de l’EUAM-RCA.
Si le bilan est là, les défis ne manquent pas. Consciente des enjeux de l’heure, l’Union européenne a prolongé le mandat de cette mission. Ainsi, il reviendra au nouveau représentant de poursuivre le chantier. Notamment, celui d’après planification et bien entendu les services spécialisés de la police et de la gendarmerie.
« Nous avons beaucoup aidé les 2 écoles »
"Un soutien aussi énorme à la planification de la formation, tant nécessaire au sein des deux forces de sécurité intérieure surtout au niveau des cadres où on a remarqué qu’il y avait un gap et une nécessité. La mission EUAM, les conseillers stratégiques pour la planification de la formation ont beaucoup aidé les deux écoles de la gendarmerie et de la police pour la planification de formation des cadres" a renchéri Paulo Soares.
Si sur le plan d’harmonisation des textes, le pari est gagné, il reste cependant la volonté politique afin de s’approprier les acquis du conseil, d’une part et l’harmonisation de traitement des Forces de sécurité intérieure (FSI), d’autre part ; à l’exemple de la police qui a un statut particulier. Ce qui n’est pas le cas pour la gendarmerie nationale.