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Centrafrique : M. le faux panafricaniste Harouna Douamba, voici ce que Sani Yalo a dit de l’Affaire « Zongo Oil » !

Publié le lundi 18 juillet 2022  |  letsunami.net
Centrafrique,
© Autre presse par DR
Centrafrique, le droit de réponse de Sani Yalo à Mondafrique
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Diaspora-Magazine/ Dès sa prise de fonction, le nouveau président du comité de Normalisation des activités du Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain (BARC), Monsieur Sani Yalo issu de la grande famille des transporteurs Centrafricains a mis en place un plan pour de profondes réformes du secteur des transports qui n’a pas échappé à la dernière crise dévastatrice. Sani Yalo accepte très volontiers de répondre à nos questions sur les défis qui s’imposent à lui.
Diaspora-Magazine (D.M.) : Monsieur Sani Yalo, qui êtes- vous ?

Sani Yalo (S.Y.) Je suis Sani Yalo de nationalité centrafricaine ayant étudié et grandi à Bangassou dans le Mbomou. J’ai été élevé chez les prêtres ; Je suis un homme ordonné et éclairé.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

J’ai commencé mes études primaires à Bangui, puis j’ai poursuivi le collège et le secondaire à Bangassou. Après je suis rentré à Bangui en 1978, pour m’inscrire au lycée des Martyrs qui était avant le lycée Jean Bedel Bokassa à l’époque. Par la suite, j’ai eu la chance de partir en Europe où j’ai continué mes études là-bas et après mes études supérieures, je suis parti travailler en Afrique du Sud. Dans les affaires, j’ai d’abord travaillé chez TEXACO pendant 7 ans en tant que directeur d’exploitation. Après je suis rentré à Bangui fin 95. C’est quand il y a eu la mutinerie et après cette période que je me suis installé à mon propre compte. J’ai créé une société SICOTRANS. Je me suis lancé dans le commerce et le transport comme on le dit tout bon musulman a toujours le sang du commerce dans ses veines, j’ai commencé par le transport et je suis transporteur jusqu‘aujourd’hui, j’ai une vingtaine de camions. Au fil du temps, je me suis lancé dans le pétrole en créant ZONGO OIL. Cette société a fait couler beaucoup d’encre ; je me souviens encore en 98-99 c’était ZONGO OIL qui était à la une de tous les journaux.

D.M. : L’affaire de ZONGO OIL a fait couler beaucoup d’encre certes. Que s’est-il réellement passé sur cette affaire ?

D’abord « ZONGO OIL », c’est une société privée de droit centrafricain. Cette société n’a jamais travaillé pour l’Etat, elle n’a jamais été récolteur d’impôt pour l’Etat. Par contre c’est un redressement fiscal à une société privée de 95.000.000 Fcfa. Je me souviens à l’époque où Dologuélé était Premier ministre Chef de gouvernement, il y avait eu un contrôle des douanes. Vous savez l’affaire Zongo oil était une affaire commerciale qui s’est transformée en affaire politico commerciale. Vous comprenez aisément que c’est toujours la guerre entre l’entourage des chefs d’Etat, chacun cherche à se positionner. C’est vrai, j’étais très proche de feu président Patassé, d’où cette guéguerre a commencé, il fallait créer une situation. C’est-à-dire que les gens ont ourdi une conspiration la nuit pour légaliser par un feuilleton judiciaire de redressement fiscal qui s’est transformé du jour au lendemain à un détournement mais on ne peut jamais matérialiser avec preuve que ZONGO OIL ou Monsieur Sani Yalo a détourné l’argent de l’Etat. En toute vérité, il n’a Jamais eu du flou dans mes activités. En 2006 on disait que j’étais dans la visière de la justice de mon pays qui me cherchait. Je me suis rendu moi-même pour donner ma version des faits sur l’affaire ZONGO OIL et on a fait toutes les procédures durant quelques mois, après j’ai eu un non lieu. Ceux qui m’ont combattu hier, ce sont ceux là qui font aujourd’hui le commerce du pétrole à Zongo (Congo Zaïre). Je suis blanchi par la justice de mon pays, je n’ai jamais été condamné sur cette affaire. Aujourd’hui je peux me vanter que dans l’histoire de la République Centrafricaine il n’y a que deux centrafricains qui ont accepté de revenir devant la justice de leur pays étant en France de donner leur version de fait à la justice.

C’est qui et qui ?
Rire…Le président Jean Bedel Bokassa et Sani Yalo. Qui dira le contraire?
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