La solidité d’une démocratie se reconnait par le respect de tous les principes contenus dans la loi fondamentale. L’exécution de ces principes, leur défense rigoureuse et leur activation régulière démontrent le degré de vitalité de la démocratie dans une Nation. Cependant, au nom d’une alternance politique, on ne doit pas prendre le pouvoir par les armes et humilier celui qui est démocratiquement élu par un peuple souverain.
Dans un Etat qui se respecte et qui respecte ses concitoyens, il y a lieu de garantir les principes moraux qui permettent de garantir les bonnes relations entre les communautés et surtout entre les citoyens et ceci passe absolument par la bonne gouvernance qui est la base de toute gestion de la cité.
L’État doit être aussi le garant des droits de l’Homme « droit à la vie, à la dignité humaine, lutte contre la torture ou les traitements inhumains ou dégradants, droits civiques et socioéconomiques, de même qu’en matière de libertés publiques y compris la liberté syndicale et la liberté associative. Ce qui manquait en Centrafrique avant la prise de pouvoir du président Touadéra.
Les dirigeants du moment doivent se mettre en évidence, sortir dans l’immobiliste, autosuffisance dans leur qualité de dirigeant « Élus» afin de mieux s’organiser pour mieux lutter contre la corruption qui gangrène toutes les couches de la nation et jusqu’au plus haut sommet de l’État. Œuvrés à la reconstruction des appareilles de l’État, et les rends plus moderne sur toute l’étendue du territoire Centrafricaine, de la reconquête de l’intégrité territoriale, rendre la dignité au peuple centrafricain. Sinon leurs missions seront encore de plus une somme d’échec, seul le peuple centrafricain qui subira dans sa chère encore de plus, appréciera par une élection sanction comme fut le cas pour la dernière présidentielle.
Parmi ces principes figure en très bonne place la consultation des citoyens. Celle-ci doit être constante et à date fixe. Les vieilles démocraties telles que celles des Etats-Unis d’ Amérique ou de France nous en donnent des exemples.
La convocation du corps électoral est un impératif à respecter par tous les fils d’un Pays.
Son contraire est une volonté manifeste de sa négation et donc un signe de résurgence des comportements dictatoriaux, complètement surannés.
Ces dernières années, certains pays Africains ont brillé par la recherche systématique du troisième mandat ou la modification de la constitution. Ces genres de manœuvres dilatoires sont des techniques constamment utilisées pour la mise en place d’un gouvernement de transition afin de se rapprocher de la mangeoire ou d’un poste de décision. Rares sont les pays qui essaient de mettre en pratique la volonté du peuple exprimée dans la loi fondamentale. La RCA est dans la logique de rompre avec le signe indien en donnant la voie au référendum constitutionnel.
En République centrafricaine de nos jours les partis politiques sont créés dans le but d’animer la scène politique. Ce qui signifie que tous ses candidats et assoiffés du pouvoir qui se disent des démocrates, doivent respecter l’arbitrage des unes. Malheureusement, lorsqu’un candidat est élu et surtout pour son second mandat, avant qu’il n’en finisse, les assoiffés du pouvoir se dirigent au Tchad au Soudan, ou au Niger pour acheter les mercenaires et venir déstabiliser les institutions du pays et prendre le pouvoir par les armes.
Ce qui fait que le démocratiquement élu se trouve humilié en sortant par la petite porte. C’est un crime qui ne doit plus rester impuni dans ce pays qui se veut démocratique.
Le temps actuel est au renouveau centrafricain qui exige le respect scrupuleux de la loi mère : La respectabilité des décisions prises en commun par le canal de la constitution qui est la loi fondamentale de ce pays. On ne peut pas continuer à sacrifier les acquis du vivre ensemble légués par le président Fondateur Barthélémy Boganda.