Le leader du mouvement rebelle centrafricain Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), Abdoulaye Miskine -de son vrai nom Martin Koumtamadji- n'a pas obtenu sa demande de mise en liberté d'office, de même que ses coaccusés, ce 2 août. Sa défense a invoqué des vices de procédure notamment dans les délais de détention.
Les juges ont demandé un report d'audience au 16 août prochain avec convocation de la partie civile et des témoins.
Le chef rebelle centrafricain a été arrêté en 2019 sur le territoire tchadien par les forces de défense et de sécurité.
Il était signataire de l'accord de paix de Khartoum entre le gouvernement et 14 mouvements armés.
Le 22 mars 2019, Abdoulaye Miskine avait été nommé ministre de la Modernisation de l'administration et de l'Innovation du service public. Un poste qu'il avait refusé.