Un collectif des Enseignants chercheurs à l’Université de Bangui a organisé mercredi 24 Aout une conférence débat sur le projet de la révision ou de la rédaction d’une nouvelle Constitution de la Centrafrique. L’idée du comité de soutien des Universitaires est d’échanger avec les étudiants et certaines organisations de la société civile sur la révision de la Constitution.
Ce comité est composé des Enseignants des Facultés de Droits et des Institutions. L’objectif visé est de soutenir le projet de la révision ou de la rédaction d’une nouvelle constitution en République Centrafricaine.
« La Constitution du 30 mars 2016 est caduque et ne correspond pas à la réalité centrafricaine », a avancé le Recteur de l’Université de Bangui Gérard Grezenguet.
Sur le plan juridique, certains articles de la Constitution du 30 Mars doivent être contextualisés ou modifiés, principalement des articles qui touchent la question transitoire, poursuit-il.
Certains membres de la société civile présents à cette conférence-débat, reviennent sur les enjeux de cette réforme constitutionnelle, tandis que d’autres émettent encore des doutes sur la situation sécuritaire qui devrait être une priorité des priorités.
« La situation sécuritaire du pays ne permet pas à l’heure actuelle de réviser ou de rédiger une nouvelle Constitution. L’urgence pour le Centrafricain, c’est la sécurité, l’électricité etc…. », a lancé un membre de la société civile.
Cette sortie du Comité de soutien des Universitaires intervient quelques jours après la réaction la semaine dernière du Bloc Républicain pour la Défense de Constitution du 30 Mars 2016 annonçant la tenue d’un meeting pour prendre position contre le projet de révision de la Constitution.