En Centrafrique, environ 300 personnes se sont rassemblées samedi après-midi dans la capitale Bangui leur opposition à une nouvelle Constitution. Les manifestants dénoncent une manipulation qui visent à permettre au chef de l'État, Faustin Archange Touadera, de rester au pouvoir.
« Non à la manipulation », « Non à la dictature », ont scandé les manifestants, qui se sont réunis à l'appel du Bloc républicain, une coalition d'une vingtaine de partis politiques de l'opposition et de membres de la société civil.
D'après le décret signé par le chef de l’État et son Premier ministre, le comité de rédaction est composé de 53 membres, représentants tous les courants d’opinion. Il sera chargé de remettre au président un projet de Constitution, précise ce décret, qui pourra être adopté soit par le Parlement, soit par un référendum.
Une manœuvre que condamne l’opposition. L’actuelle Constitution interdit au chef de l’État de briguer un troisième mandat.... suite de l'article sur RFI