En République centrafricaine, c’est un coup dur pour le gouvernement. La Cour constitutionnelle rejette certaines dispositions du projet sango lancé, par le chef de l’État, le mois dernier. Il s’agit d’un projet de cryptomonnaie censé attirer des investisseurs dans le pays et qui suit l’adoption du bitcoin, comme monnaie nationale, en avril.
Dans sa décision, la Cour constitutionnelle juge la mise en vente de la nationalité centrafricaine contraire à la Constitution, de même que la cession de terrains et de ressources naturelles, tels que prévus par le projet et détaillés sur le site sango.org.
Une zone franche
Le projet sango, lancé le mois dernier, prévoit la création d’une zone franche, sans taxes, située sur l’île aux Singes, face à la capitale, Bangui, sur laquelle palaces, casinos, grand stade et parc aquatique verraient le jour.
En échange, les investisseurs pourraient obtenir la nationalité centrafricaine pour 60 000 dollars, en cryptomonnaie, rappelle la Cour, ou bien des terrains ou encore des ressources naturelles.