150 nouveaux militaires rwandais viennent d’arriver en Centrafrique. Décidément, le Président Paul Kagamé du Rwanda veut à tout prix faire le jeu de son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera. Après avoir démenti son implication dans la volonté de celui-ci de tripatouiller la constitution de son pays, Paul Kagamé décide ouvertement de soutenir militairement le régime de son homologue centrafricaine Faustin Archange Touadera.
Ainsi, après le déploiement d’un conteneur d’armes de guerre il y’a quatre mois, le Président rwandais, dont l’une de ses soldates est devenue l’une des copines du chef de l’État centrafricain Faustin Archange Touadera, vient d’envoyer à nouveau en Centrafrique 150 nouveaux commandos parachutistes rwandais. Ces soldats sont arrivés à Bangui il y a près de deux semaines.
Basés dans leur camp militaire à Ouango dans le septième arrondissement de Bangui, ces soldats vont bientôt déployer dans les villes de province. On ignore exactement quel sera leur rôle dans le pays.
Selon des sources militaires, c’est à la suite de la demande du Président centrafricain Faustin Archange Touadera que le renfort militaire rwandais est déployé en Centrafrique.
Or, du côté de l’armée rwandaise, on tente de justifier le renfort de ces 150 nouveaux militaires rwandais qui viennent d’arriver en Centrafrique
.. On parle tout simplement de relève militaire. Mais sur le terrain, aucun mouvement n’est observé par notre équipe d’investigation.
Selon un ex-officier général des FACA à la retraite, si le rwandais nous parle de la relève militaire, c’est juste pour détourner l’attention des centrafricains sur le vrai objectif de l’arrivée massive des militaires rwandais en Centrafrique.
Selon notre calcul, hors-mis les Casques bleus rwandais, le nombre de militaires rwandais déployés en Centrafrique dans le cadre de la coopération militaire entre les deux pays est presque 2000 hommes.
Selon le ministre rwandais des Affaires étrangères, les troupes rwandaises sont basées essentiellement à Bangui et leur rôle est de protéger les institutions et la population de Bangui. C’est donc clair : protéger les institutions », c’est-à-dire le régime de Touadera.