Quarante-huit heures après leur désignation, les 53 membres du comité chargé de rédiger la nouvelle constitution ont été installés, ce 14 septembre 2022 à l’Assemblée nationale, par le président de la République. Ainsi, ceux-ci ont un délai de 3 mois pour proposer un nouveau texte. Pour sa part, Faustin-Archange Touadéra leur demande de prendre en compte les aspirations du Peuple.
Les membres de ce comité, constitué des représentants des pouvoirs publics, de l’Assemblée nationale, des partis politiques et de la société civile, ont été installés par le chef de l’Etat centrafricain. Ce, en présence des membres du gouvernement et de certains diplomates accrédités dans le pays. La présidence est occupée par Evariste Ngamana, la 1ere vice-présidence revient à Arnaud Djoubaye Abazène. Cyriaque Gonda, quant à lui, occupe le poste de 2ème vice-président. Cependant, le poste de 3èmevice-président est tenu par Timoléon Mbaïkoua. Les 3 rapporteurs de ce comité sont Alexis Ndui Yabela, Bertrand Kenguetona et Nathalie Crescence Ndombeth. Les membres de cette commission ont trois mois pour accomplir leur mission, notamment, proposer le texte d’une nouvelle constitution. A cet effet, le chef de l’Etat leur demande de prendre en compte les aspirations du peuple souverain.
« La vraie démocratie, c’est le peuple »
"Toutes les recommandations issues du dialogue républicain doivent y figurer. Une fois terminé, nous allons examiner le projet de cette nouvelle constitution avant d’aller vers le peuple pour solliciter son avis. Parce que la vraie démocratie, c’est le peuple. C’est lui qui élit le président de la République et les institutions" a affirmé Faustin-Archange Touadéra, président de la République centrafricaine.
« L’avis du peuple sera pris en compte »
"On ne peut pas ignorer l’avis du peuple. Nous sommes à l’écoute de la population. Nous sommes toujours respectueux de la Constitution de la République. Bientôt, on va revenir vers le peuple pour le consulter. S’il dit oui ou non, son avis sera pris en compte. C’est pourquoi nous avons officiellement installé ce comité" a conclu le chef de l’Etat.
Dans un décret, signé le 12 septembre dernier, le président Faustin Archange Touadéra avait confirmé le choix des membres de ce comité. Une décision, fustigée par une partie de l’opposition démocratique qui la qualifie de "fuite en avant" sur le plan politique.