Alors que Rémy Quignolot observait déjà une grève de la faim depuis le 11 septembre pour manifester contre sa détention en Centrafrique, le Français a cessé jeudi 22 septembre de s’hydrater, désormais aussi en grève de la soif. Arrêté en mai 2021 à Bangui, il est accusé « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État », de « complot » et « espionnage », dans un contexte de tensions entre Paris et Bangui. La France se dit « très préoccupée » et demande sa libération immédiate.
Selon son avocate, Arlette Sombo Dibelé, Rémy Quignolot est maintenu en détention provisoire au-delà du délai légal d'un an. Son avocate dénonce une « détention provisoire » qui s'apparente à une « séquestration », assurant qu'aucune ordonnance motivée de maintien en détention n'a été notifiée.
Le Quai d'Orsay se dit « très préoccupé » par sa situation : « La France est très préoccupée par la situation de notre compatriote M. Juan-Rémy Quignolot, emprisonné en Centrafrique dans le cadre d'une détention provisoire qui dure depuis plus de 16 mois, en violation du droit pénal centrafricain », a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.... suite de l'article sur RFI