Selon les autorités centrafricaines et la Croix-Rouge, les inondations de juillet et août à Bangui auraient fait entre 20 000 et 25 000 sinistrés. Beaucoup se trouvent toujours dans la précarité, soit dans les décombres de leur maison, chez des proches ou dans des églises et des écoles de quartier. Rencontre avec des sinistrés dans le 6e arrondissement de la capitale, à l’occasion d’une distribution d’aide humanitaire.
De notre envoyé spécial à Bangui,
« Quand il a plu, l'eau est venue et est entrée dans ma maison. J'ai trouvé une planche, j'ai mis ma famille dessus et je les ai poussés en nageant. » Une fois de plus, Gbomango Legrand, secrétaire général de la Croix-Rouge du 6e arrondissement, se trouvait aux premières loges pour voir les pluies diluviennes ravager son quartier, laissant une dizaine de corps sans vie.
S’il a pu regagner sa maison, rongée par les infiltrations, pour d’autres, il ne reste plus rien. « Le canal était déjà plein, l’eau a débordé, et aujourd’hui la maison est très abîmée. La télévision, les cahiers, tout est parti… Je suis avec ma femme et mes sept enfants. La Croix-Rouge nous a donnés des bâches, on les a attachées et on dort dessous », raconte Brice.... suite de l'article sur RFI