L’ex-commandant de la Seleka est accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, commis entre avril et août 2013. À l’époque, il dirigeait l’Office central de répression du banditisme à Bangui où de nombreux détenus auraient été torturés.
Avec notre correspondante à La Haye, Stéphanie Maupas
Debout face aux trois juges, Mahamat Saïd Abdel Kani a plaidé « non coupable » des sept chefs d’inculpation avant de laisser la parole au procureur. L’accusation a détaillé son dossier. Le rôle d’intermédiaire de Mahamat Saïd, qui répercutait les ordres émis par le chef Nourredine Adam aux miliciens présents à l’Office central de répression du banditisme (OCRB). Les détenus y étaient enfermés dans des conditions effroyables, souvent battus et parfois torturés. Ils étaient tous ciblés pour leur soutien supposé au président renversé François Bozizé.... suite de l'article sur RFI