Des informations de presse font état d'une volonté de la multinationale de vendre ses activités en Centrafrique, en raison de la crise des carburants et du climat des affaires. Le groupe français ne confirme pas ces informations. Mais, dernier importateur de produits pétroliers en Centrafrique, il s'interroge sur ses priorités.
Plus de la moitié des stations Total de Centrafrique sont aujourd'hui à l'arrêt, faute de carburants. Seules celles de Bangui fonctionnent, et encore, à tour de rôle, selon les stocks disponibles, ce qui génère d'interminables queues d'automobilistes, transporteurs et moto-taxis mécontents.
Dernier importateur de carburants du pays, Total limite ses achats, car la vente se fait à perte depuis des mois. Le prix réglementé du litre d'essence est de 865 francs à la pompe, mais il coûte 30 à 40% plus cher au fournisseur.... suite de l'article sur RFI