Le symposium du 50e anniversaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a été ouvert le 22 novembre à N’Djamena, par le ministre d’Etat Tchadien en charge de la Production et de la Transformation agricole, Médard Laoukein Kourayo en presence du maire de Ndjamena, Ali Haroun, du gouverneur de la BEAC du Tchad, monsieur Abbas Mahamat Tolli, des directeurs nationaux des six Etats membres de l’union et de plusieurs invites de marque .
L’objectif de symposium lancé sous le thème «Résilience des économies de la Cemac à l’aune des réformes monétaires et financières», est d’échanger Globalement sur les efforts qui visent à poursuivre les reformes fournies par les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), pour garantir une croissance vigoureuse, inclusive et créatrice de la banque.
Selon le ministre d’Etat tchadien en charge de la Production et de la Transformation agricole est revenu sur le contexte particulier dans lequel se tient cet évènement.
«Nous célébrons aujourd’hui le cinquantenaire de la BEAC dans un contexte extrêmement difficile. Alors que la conjoncture mondiale ne cesse de se détériorer, nous restons confrontés à des défis majeurs qui menacent la stabilité et le développement de notre sous-région. En effet, la crise économique et sociale engendrée par la pandémie du Covid-19, s’est accentuée avec l’impact de la guerre de l’Ukraine » a affirmé Médard Laoukein Kouraya.
Le ministre d’Etat a souligné que les pays membres se trouvent ainsi exposer à une insécurité alimentaire grandissante et doivent faire face à la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’Energie.
Au Tchad comme dans d’autres pays du monde, nous subissons de plein fouet les effets du changement climatique, qui se traduisent par des phénomènes telles que les sécheresses récurrentes ou encore les inondations. Ces réalités affectent considérablement les productions agricole et halieutique, exacerbant la pauvreté ainsi que les conflits entre les différentes communautés.
Il a déclaré que ces préoccupations vitales, ajoutées à toutes les contingences économiques et financières, aussi bien externes qu’internes, handicapent fortement les économies dans leurs efforts visant à impulser une croissance vigoureuse, inclusive et créatrice d’emplois. Ce sont là quelques enjeux fondamentaux sur lesquels il semble important de se pencher en ce moment historique où nous dressons le bilan de 50 ans de coopération au sein de l’Union monétaire de l’Afrique centrale.
« Je note avec satisfaction que les question de la résilience des économies de la Cemac soit le thème du symposium qui nous rassemble aujourd’hui, et soit révélateur de l’impérieuse nécessité de s’inscrire dans une dynamique dévolution et d’adaptation pour répondre aux exigences d’un monde où les chocs deviennent de plus récurrents et d’ampleur croissante», a-t-il ajouté.
Celui-ci a conclu que les différentes sessions prévues nous permettront d’échanger sur l’actualité du monde économique et financier, de tirer les leçons des mutations intervenues ces dernières années et identifier les voies les plus appropriées pour assurer la transformation structurelle de nos économies vers l’industrialisation des chaines de valeurs et la création d’emplois.