La mise au point de deux vaccins ouvre de nouvelles perspectives pour la prévention de cette maladie dont le continent reste la première victime.
Le développement de vaccins contre le paludisme peut-il permettre à l’Afrique d’éliminer la maladie d’ici à 2030 comme elle s’en est fixé l’objectif ? En août, l’Unicef a annoncé un contrat qualifié d’« historique » avec l’achat de 18 millions de doses du premier vaccin antipaludique, le Mosquirix (RTS, S/AS01), pour un montant de 177 millions de dollars (170 millions d’euros) afin d’accélérer la lutte contre cette maladie tropicale particulièrement fatale aux enfants.
Au total, plus d’un million d’entre eux a déjà reçu une à quatre doses, a rapporté l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui le recommande officiellement, malgré une efficacité limitée à environ 30 % dans le temps. Les experts estiment que, déployé à grande échelle, Mosquirix pourrait épargner la vie de 40 000 à 80 000 enfants chaque année.... suite de l'article sur LeMonde.fr