Il n’y a plus de soldats sous uniforme français en Centrafrique. Les derniers hommes ont quitté Bangui à la mi-journée ce jeudi 15 décembre. Une dernière rotation qui suit la rétrocession, mardi, du camp militaire situé dans l’enceinte de l’aéroport M’Poko.
Le dernier groupe de 47 militaires a décollé à bord d’un avion-cargo de l’armée de l’air en direction de Libreville. C’est la conclusion de 18 mois de désengagement français. En avril 2021, Paris a suspendu son accord de coopération militaire avec la Centrafrique en raison de la présence des mercenaires russes de Wagner. Les missions ont été réduites au fil des mois. En octobre dernier, à l’officialisation de ce départ, il ne restait plus que 130 soldats français au sein d’une mission logistique.
Les clés du camp de Bangui-M’Poko ont été symboliquement rendues mardi 13 décembre au chef d’état-major de l’armée centrafricaine, le général Zéphirin Mamadou. La rétrocession du camp s’est faite dans la discrétion, mais à l’issue d’un processus « complètement transparent », insiste Paris.