Le 1er adjoint au maire de Bakouma victime d’une agression
Si les élus de la Nation ont dénoncer lundi des multiples cas des exactions et des tracasseries de nos forces de défense et de Sécurité partout dans les villes de provinces, vingt quatre heure après, les centrafricains ont le profond regret de constater que ces agressions ne sont pas prêtes à disparaitre dans le pays, bien au contraire.
Ce mardi 26 décembre 2022, a Bakouma, une localité centrafricaine située dans la préfecture du Mbomou, au sud-est de la RCA, un tristement célèbre Caporal de l’armée nationale dénommé Ngaissona, connu pour des nombreuses exactions sur les civils, a stoppé une moto à un checkpoint de l’armée nationale à l’entrée de la ville de Bakouma. Il aurait exigé à ce jeune de lui faire la formalité d’usage, c’est-à-dire lui verser une somme d’argent. N’étant pas la possibilité de répondre à ces exigences, le caporal a décidé d’immobiliser le jeune avec sa moto.
Entre-temps, la nouvelle est arrivée à la mairie, et les autorités administratives de la ville ont décidé de réagir. C’est ainsi que le 1er adjoint au maire de Bakouma s’est rendu sur le lieu pour s’enquérir de la situation et supplier le caporal de laisser circuler ce jeune qui n’a rien dans ses poches.
Agression de l’adjoint au maire
Contre toute attente, l’adjoint au maire de Bakouma devient la nouvelle cible de ce caporal de l’armée nationale. Il lui ordonne de se dégager devant lui en une seconde, sinon il va voir. Immédiatement, après la première seconde, puis la deuxième, et à la troisième seconde, c’est une paire de gifles qui sonne à l’oreille du premier adjoint au maire qui s’écroule au sol. En quelques minutes, la nouvelle s’est propagée dans la ville comme une traînée de poudre.
Les jeunes ont décidé d’en découdre avec ce militaire, mais les notables locaux les ont fortement déconseillés.