Le COVID-19, la guerre en Ukraine, le changement climatique et la géopolitique ont fait des ravages dans le transport maritime et la logistique, obstruant certains ports et en fermant d’autres, reconfigurant les routes, prolongeant les retards et augmentant les coûts d’expédition. Les navires assurent plus de 80% du commerce mondial, de sorte que les perturbations dans les ports et sur les voies de navigation signifient que la nourriture, l’énergie, les médicaments et d’autres articles essentiels n’atteignent pas ceux qui en ont besoin. Bien que les retards se soient améliorés et que les taux de fret sec diminuent, le transport maritime – et donc le commerce mondial – reste vulnérable. L’industrie maritime doit investir maintenant pour renforcer sa résilience face aux crises futures et au changement climatique.
Voici quelques recommandations de la CNUCED pour améliorer la durabilité de l’industrie maritime.
Se préparer à un avenir imprévisible avec des frais de port volatils
Une augmentation des dépenses de consommation – en particulier pour les biens commandés en ligne – combinée à des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et à des contraintes logistiques a poussé les tarifs de fret des conteneurs à cinq fois leurs niveaux d’avant la pandémie en 2021. La flambée des coûts de transport par conteneurs, qui a culminé au début de 2022, a fortement fait grimper les prix à la consommation de nombreux biens.
Recommandations :
Les gouvernements et les opérateurs doivent étendre et moderniser les infrastructures portuaires et les liaisons de transport terrestre, et accélérer les réformes de facilitation des échanges, en particulier la numérisation. Les opérateurs portuaires et les compagnies maritimes doivent investir dans l’augmentation des installations de stockage et la réduction des pénuries d’équipements. Les compagnies maritimes doivent investir dans une navigation durable et déployer la capacité de transport nécessaire.... suite de l'article sur Autre presse