Un jour seulement après l’entrée en vigueur des nouveaux prix des produits pétroliers à la pompe, le secteur des transports est affecté. Le transport public est paralysé depuis ce jeudi 05 janvier.
Aux heures de pointe de la matinée, certains conducteurs de bus et taxis ont cessé leurs activités. Ils protestent contre l’augmentation des prix des produits pétroliers. Une situation qui met à mal les usagers du transport urbain.
Dans les différentes avenues sillonnées par Radio Ndeke Luka, il n’y a que des mototaxis, des véhicules particuliers et quelques véhicules d’ONG qui circulent. Au Terminal Nord, principale gare des bus de Bangui, le parc est vide. On y voient seulement quelques vendeurs à la sauvette. Certains usagers traditionnels de bus se disent affectés.
Inquiétudes
"J’étais venu en ville à bord d’un bus. Mais à 10 heures, il n’y a plus de circulation. Comment je vais rentrer à la maison", s’interroge un usager.
"Les conducteurs de mototaxis fixent le prix du transport de la ville au PK 12 à 500 francs. Je ne gagne que 30.000 francs CFA le mois. Mais si j’investis autant dans le transport, comment je vais nourrir ma famille....Les conducteurs refusent de travailler parce qu’ils disent attendre l’augmentation du prix du transport comme on l’a fait pour le carburant" réagissent des usagers, déboussolés.