La MINUSCA à travers la Section Conduite et discipline (CDT) a organisé du 6 au 7 janvier 2023, un atelier de renforcement de capacités des membres du réseau des professionnels des médias sur la prévention et la réponse aux actes d’exploitation et abus sexuels. Les participants à cette activité se disent désormais bien outillés pour sensibiliser la population en vue d’atteindre la politique de tolérance zéro, prônée par le Secrétaire général de l’ONU.
Grace NGBALEO
Durant deux jours, 34 journalistes ont vu leurs capacités renforcées sur le standard de conduite à observer par le personnel des Nations unies, particulièrement de la MINUSCA ; et sur le mécanisme de signalement, ainsi que la manière de traiter les informations reçues par les plaignants et/ou les victimes présumées.
Cette initiative, pour Alexandre Cudgenslheg , chargé de Conduite et discipline à la MINUSCA, « entre en ligne directe avec la stratégie de communication de la MINUSCA pour prévenir et répondre de manière efficace aux actes d’exploitation et abus sexuels qui pourraient être commis par le personnel de la MINUSCA ». Il a ajouté que « la politique de tolérance zéro du secrétaire général ne peut pas devenir une réalité si et seulement si on ne prend pas en compte l’apport, l’appui, la contribution de Chaque membre de la couche sociétale en République centrafricaine ».
Pascal Isidore Boutene, coordonnateur du réseau des professionnels des médias sur la prévention et la réponse aux actes d’exploitation et abus sexuels, a quant à lui, promis sensibiliser ses pairs journalistes à traiter avec sensibilité les sujets liés à l’exploitation et abus sexuels.
« En tant que professionnels des médias déjà formés, nous devrons faire correctement notre travail. Une fois que nous avons les victimes en face, qu’est-ce que nous devons faire ? J’attire l’attention des confrères d’être conscients car la question de l’exploitation et d’abus sexuels n’est pas une question de scoop. Une fois que cette formation va terminer, nous allons effectuer un travail de sensibilisation dans les rédactions. », a-t-il indiqué.
Les bénéficiaires sont appelés à relayer à leur tour à la population locale les standards de conduite à tenir par le personnel des Nations unies ; ainsi que la politique de tolérance zéro du Secrétaire général vis-à-vis des allégations d’exploitation et d’abus sexuels par le personnel de onusien.