En Centrafrique, une semaine après l’augmentation des prix des carburants à la pompe, les autorités ont fixé les prix publics pour des tarifs des transports en commun qui flambaient. Cet arrêté interministériel du lundi 9 janvier suscite des remous. Si certains Centrafricains pensent que cette décision est logique dans le contexte actuel, d’autres se plaignent de la cherté de la vie et demandent aux autorités de revoir ces prix à la baisse.
Avec notre correspondant à Bangui, Rolf Steve Domia-leu
Assis sur le capot de son taxi à l’entrée du terminal nord de Bangui, Blaise prend connaissance de l’arrêté des ministères du Commerce et des Transports. « Désormais, nous allons transporter les clients taxi à 225 et les bus à 250, lance-t-il. Ça m'arrange parce que le prix est bon par rapport à notre pays. On ne peut pas contester le gouvernement. On travaille pour aider le pays afin qu'il se développe ».
Pour les voyageurs collectifs en taxi, le tarif de jour est de 225 ou 300 la course, 350 à 400 la nuit. 250 et 400 FCFA la course en moto-taxi selon le kilométrage. 200 francs par personne en minibus en ville.