Au Cameroun, les populations migrantes de la République centrafricaine n’ont d’autre choix que de s’éloigner des conflits ou des paysages appauvris en ressources pour survivre. Les réfugiés dans ces situations ont des moyens de subsistance limités, et pour les besoins quotidiens de cuisine et de chauffage, le bois de chauffage est souvent la source d’énergie la plus disponible, tandis que la collecte et la vente de bois de chauffage fournissent également des revenus en espèces.
Mais les impacts de la migration de masse sur l’environnement au sens large peuvent être dévastateurs. Étant donné que les réfugiés ne sont pas propriétaires des terres dont ils dépendent pour vivre, des différends peuvent résulter de l’utilisation de ressources naturelles limitées. La collecte de bois de feu entraîne également d’autres impacts, tels que l’érosion et la dégradation des sols, affectant les moyens de subsistance des communautés locales et des réfugiés.
Unir nos forces pour la planète
Une nouvelle note décrit une approche entreprise par le projet Gouvernance des paysages multifonctionnels durables financé par l’UE pour relever les défis sociaux, environnementaux et économiques résultant de la migration de masse. Une équipe de chercheurs du Centre pour la recherche forestière internationale et l’agroforesterie mondiale (CIFOR-ICRAF) a fourni un appui technique et co-conçu, esquissé et mis en œuvre une stratégie de gestion en partenariat avec une organisation non gouvernementale locale au Cameroun appelée Action pour la Promotion et la CREation (APCRE), qui a de l’expérience dans le développement de pépinières pour promouvoir la restauration des terres ainsi que dans la sensibilisation à la protection de l’environnement et la création de liens entre les communautés locales et les réfugiés.... suite de l'article sur Autre presse