Bangui — Les usagers des hydrocarbures à la pompe se retrouvés le jeudi 19 janvier dernier à Bangui, devant une situation difficile de se procurer des carburants à la pompe. Alors que l’augmentation des prix des produits pétroliers a été la condition de la fluidité du carburant à la pompe.
Le gouvernement a annoncé qu’après avoir augmenté les prix des hydrocarbures à la pompe, les stations de services seront ouvertes 24 heures sur 24 heures. Une déclaration qui intervient après que le carburant devient rare encore à Bangui, mettant en difficulté les usagers.
Que faire devant ce paradoxe ?
Face à cette situation, les conducteurs de transport collectif, les particuliers s’interrogent de la situation qui prévaut actuellement à Bangui et à l’intérieur du pays, « nous nous sommes interrogés de la déclaration du ministre qui avait confirmé qu’après l’augmentation des prix du carburant, il n’y aura plus de crise. La réalité nous présente un paradoxe », a fait croire et marteler un agent de l’État rencontré dans la rue.
Le recours vers les vendeurs occasionnels des carburants dans la rue est probable, « nous allons faire pourvoi aux vendeurs des carburants aux abords des routes. Le gouvernement ne respecte pas sa déclaration et met la vie des concitoyens en difficulté, car cette situation a joué sur les recettes journalières et a des répercussions sur le panier des ménages », a fait croire Saladine Tounbgué, secrétaire général du bureau des conducteurs des moto-taxis du 3ème arrondissement de Bangui.
La rareté des produits pétroliers particulièrement le super a été constatée ces derniers temps à Bangui. Cette pénurie constitue une contradiction entre l’augmentation des prix de carburant et la fluidité de ces produits hydrocarbures.