Suite à l’augmentation anarchique de plus de 80% des prix du carburant à la pompe décidée par le gouvernement centrafricain, la coordination des Organisations de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique, COSCIPAC, a décrété, cette semaine, dans un communiqué de presse, la ville morte à compter du 23 janvier 2023 à Bangui, mais également dans toutes les villes de la RCA.
Selon le coordonnateur de la COSCIPAC Petit Delphin Kotto, monsieur Faustin Archange Touadera est en train de faire de la RCA un pays voyou, criminel et malade. D’après lui, la récente augmentation anarchique de plus de 80% des prix du carburant à la pompe en est un exemple. Il n’a aucune sensibilité pour les pauvres citoyens centrafricains. Hormis cela, les exactions insupportables de ses mercenaires de Wagner sur la population, mais également sur nos forces de défenses et de sécurité. Comme si cela ne suffisait pas, les détournements des deniers publics sont devenus un jeu favori des autorités centrafricaines.
Ainsi, la COSCIPAC, par la voix de son coordonnateur, demande à toute la population centrafricaine de réagir courageusement, rapidement, efficacement et intelligemment afin de protester cette pratique mafieuse des autorités « illégitimes » de la RCA.
Aussi, la COSCIPAC exhorte les pères et mères de familles de faire leur réserve, car, tout peut se passer cette semaine de ville morte. La COSCIPAC demande également à ces pères et mères de familles de veiller sur leurs enfants de ne pas les laisser aller à l’école demain, mais également mardi et mercredi. C’est la ville morte sur toute l’étendue du territoire national, selon la COSCIPAC. Mais le seul problème, tous les médias sont verrouillés par le pouvoir public, L’appel de la COSCIPAC a du mal à être entendu par les centrafricains.