En Centrafrique, l’Autorité nationale des élections (ANE) se veut rassurante : selon son président, les questions de sécurité et la perspective d’un référendum constitutionnel n’empêchent pas la préparation des élections locales prévues le 16 juillet prochain. Plusieurs fois repoussés, ces scrutins communaux et régionaux sont attendus depuis 1988.
La mise en place des démembrements locaux de l’Autorité nationale des élections dans les 20 préfectures du pays et la cartographie électorale sont terminées. Place maintenant à la révision des listes d’électeurs.
Le président de l’ANE, Mathias Morouba, assure que le scrutin pourra se tenir dans les 176 communes du pays, et ce, malgré la multiplication des incidents sécuritaires : « Aujourd'hui, nous sommes en train de réviser le plan intégré de sécurisation des élections. Mais tout est en train d'être mis en œuvre pour réduire les hostilités éventuelles et pour les prévenir aussi. La population est en demande de participation à ces élections. Nous, nous croyons en cela et pensons que cela est possible quelle que soit la situation. »... suite de l'article sur RFI