Une quarantaine de membres du Groupe de travail préfectoral sur la transhumance se sont penchés le 30 janvier 2023 sur cette problématique et ses conséquences, en vue de formuler des recommandations pour raffermir la cohésion sociale entre agriculteurs et éleveurs.
Sous la présidence du préfet de la Nana-Mambéré, M. Marcel Bagaza, les membres du Groupe de travail préfectoral sur la Transhumance (GTT) ont participé, le 30 janvier 2023, à un atelier de réflexion et de partage d’informations sur la transhumance dans la Nana-Mambéré, dans l’Ouest de la RCA.
Financé par la MINUSCA, cet atelier a rassemblé une quarantaine de personnes, dont des représentants des services déconcentrés de l’Etat, des Comités de gestion des conflits, des mairies et communes des sous-préfectures de Bouar, Baboua, Baoro et Abba, de même que des représentants des agences du Système des Nations Unies, des ONG nationales et internationales et des médias.
Dans son mot d’ouverture, le préfet de la Nana-Mambéré a rappelé que « la transhumance est un fait complexe, car elle est relative aux activités d’élevage et d’agriculture, deux piliers constituant les mamelles nourricières de l’économie nationale ». Il a par ailleurs déploré les nombreux dégâts qu’occasionne la transhumance qui, selon lui, « s’ils ne sont pas bien maîtrisés, fragilisent la cohésion sociale à travers des affrontements intercommunautaires. » Il a aussi invité les participants « à de franches discussions pour plus de discipline dans la transhumance ».
Représentant la MINUSCA, Hervé Guiyama Lebadja, de la Section des affaires civiles du bureau de Bouar, a confié que « l’appui de la MINUSCA au Groupe de travail préfectoral sur la transhumance s’inscrit dans le cadre de son mandat de protection des civils ». Il a recommandé aux participants de profiter de cet atelier de réflexion « pour faire le bilan de la transhumance et formuler des résolutions en vue d’améliorer la transhumance et d’assurer la cohésion sociale entre communautés autochtones et nomades ».
Au cours de l’atelier, les participants étaient appelés à faire une présentation de la situation de la transhumance par sous-préfecture, élaborer un plan de travail pour l’année 2022/2023, et échanger sur les techniques de résolution de conflits.