L’ Assemblée nationale centrafricaine et la Division des droits de l’Homme de la MINUSCA ont organisé, du 02 au 03 février 2023, un atelier sur le plaidoyer et l’appropriation des instruments des droits de l’Homme et du droit international humanitaire à l’intention des députés et les cadres du parlement. Un premier exercice du genre, apprécié et encouragé par les députés.
L’objectif visé à travers cet atelier de deux jours était d’améliorer les connaissances des élus sur les instruments internationaux des droits de l’Homme et du droit international humanitaire afin de rendre efficient leur rôle de contrôle de l’action du gouvernement dans ce domaine.
L’ouverture des travaux a été présidée par le 3e vice-président de l’Assemblée nationale, André Nalke Dorogo, et Hanan Talbi, directrice de la Division des droits de l’Homme de la MINUSCA.
Dans son discours d’ouverture, le 3e vice-président de l’Assemblée nationale, a affirmé que l’atelier peut servir à promouvoir la culture des droits de l’homme au sein du parlement et être un cadre de réflexion sur les engagements internationaux auxquels la République centrafricaine a souscrit. « Le respect et la protection des droits de l’homme est une quête permanente et quotidienne de plus en plus forte pour la société centrafricaine ; à cet effet l’Assemblée nationale devra intégrer sa dimension dans ses débats et intégrer le gouvernement en cas de violations », a aussi déclaré André Nalke Dorogo.
Pour la directrice de la Division des droits de l’Homme de la MINUSCA, les résultats attendus de cet atelier sont « une meilleure compréhension du cadre des instruments internationaux, que des recommandations soient faites, que des actions soient prises et soutenues par la Mission pour remplir les engagements internationaux que la Centrafrique a pris ».
Elle a aussi ajouté que le parlement, en tant qu’organe de contrôle gouvernementale et organe normatif qui peut finaliser la ratification des engagements internationaux, a un rôle très important à jouer pour le respect des engagements qui ont été pris par la République centrafricaine.
Les participants à cet atelier ont, entre autres, débattus les principes fondamentaux des droits de l’homme et du droit international humanitaire, l’action parlementaire de promotion et de protection des droits de l’homme, le mandat de la division des droits de l’Homme de la MINUSCA.
A la fin des travaux, les participants ont recommandé la mise en place d’un réseau de parlementaires pour la promotion et la défense des droits de l’homme ainsi que l’organisation périodique de sessions sur des sujets similaires.