Centrafrique : Des professionnels de médias et ONG des Droits de l’Homme dans la dynamique de lutter contre les messages de haine

Publié le samedi 11 fevrier 2023 | rjdhrca.org

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Centrafrique : Des professionnels de médias et ONG des Droits de l’Homme dans la dynamique de lutter contre les messages de haine

Une trentaine de journalistes de différents organes et des acteurs de la société civile des Droits de l’homme ont été outillés du 06 au 07 février 2023, au centre Saint Jean 23 à Bangui sur les caractéristiques et l’impact des messages de haine et d’incitation à la violence. Une activité portée par le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme(RJDH) en partenariat avec la Division des Droits de l’Homme de la Minusca.

En tenant compte de la gravité et la prolifération des messages d’incitation à la haine et à la violence dont certains médias se lancent de la culture, le Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme a formé une trentaine de journalistes et des acteurs de la société civile des droits humains dans la capitale.

Un appui de la Division des Droits de l’Homme de la Minusca pour lutter contre ces messages et discours de haine dans le pays. L’atelier est porté que sur les techniques d’identification et les mécanismes de monitoring sur les messages de haine et d’incitation à la violence et les cadres juridiques nationaux et internationaux.

Un réseau des points focaux a été mis en place pour surveiller tous les messages de haine et d’incitation à la violence et il travaille en partenariat avec le RJDH et la Minusca.

« Cet atelier de sensibilisation et d’information à l’ endroit des journalistes et des défenseurs des Droits de l’Homme permet aux participants d’identifier les messages de haine et d’incitation à la violence dans toutes les informations soient sur les ondes et ou les réseaux sociaux afin d’édifier nos concitoyens sur les conséquences de ce phénomène », a rappelé Brice Dieu-béni DINGOTE, Coordonnateur national du Réseau des Journalistes pour les Droits de l’Homme.

Nadine PANGUE de l’Association des femmes juristes de Centrafrique(AFJC), une participante à cet atelier, salue cette dynamique qui s’installe entre les acteurs qui s’investissent pour une information sans contestée, « d’abord la rumeur, elle est caractérisée par une source d’information et une cible non identifiée dont la véracité de l’information est souvent douteuse et les messages de haine qui se caractérise par une source et cible bien identifié, dont le contexte est bien déterminé et j’ai aussi compris que les massages de haine et la rumeur ont un impact sur la société. Je suis outillée pour lutter contre le message de haine et des rumeurs», dit-elle.

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