Inflation, pénurie de blé, prix de l'essence : les pays africains ont été confrontés aux conséquences de la guerre en Ukraine. Selon la Banque africaine de développement (BAD), quinze millions d'Africains supplémentaires ont basculé dans la pauvreté en raison des phénomènes engendrés par ce conflit depuis un an.
Le Covid l'avait démontré : l'Afrique est résiliente. Mais la guerre en Ukraine a mis sa population à rude épreuve depuis un an. Les pays les plus dépendants des céréales russes et ukrainiennes, l’Égypte, l’Algérie, la Somalie ou le Bénin, ont dû affronter une flambée des cours du blé, poussant les États à s'endetter pour subventionner le pain.
L'inflation déjà élevée en raison des effets de la pandémie a redoublé. Les prix du pétrole ont engendré dans certains pays des pénuries d'essence et parfois des crises. Mais le plus alarmant est la question des engrais azotés. Déjà chers avant la guerre en Ukraine, ils ont vu leur prix considérablement augmenter à cause de la flambée des cours du gaz, matière première de ce type d'engrais. Dès lors, la crise de 2022 pourrait avoir des répercussions jusqu'en 2023. Beaucoup d'agriculteurs ayant diminué leurs achats d'engrais.... suite de l'article sur RFI