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Centrafrique : Quand le sommet gabonais sur la protection des forêts tropicales n’était qu’un parloir de confession, de repentance et de réconciliation du pouvoir de bangui.

Publié le dimanche 5 mars 2023  |  Corbeau News Centrafrique
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© Autre presse par DR
Centrafrique : Quand le sommet gabonais sur la protection des forêts tropicales n’était qu’un parloir de confession, de repentance et de réconciliation du pouvoir de bangui.
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Après le sévère ultimatum de 525600 minutes ou la menace polie des autorités américaines demandant au pouvoir de Bangui de divorcer avec le groupe paramilitaire de Wagner, la diplomatie ad hoc de l’ancienne puissance colonisatrice s’active et s’invite dans l’arène.

La France-Afrique version traditionnelle jadis morte semble renaître de ses cendres mais à l’inverse…au lieu de regrouper comme du bétail les chefs d’état africains sur un site désigné par le maître, c’est le palais de l’Élysée sise rue du faubourg saint honoré dans le huitième arrondissement parisien qui part en croisade sur le continent africain.

C’est dans le cadre de cette logique linéaire que le président de la république française a débarqué au Gabon, l’Angola, le Congo-Brazzaville et enfin la république démocratique du Congo.

Sommet sur la protection des forêts tropicales au Gabon

Des analyses géostratégiques nous ont conduit à problematiser le séjour gabonais. En effet, la capitale gabonaise abritait le sommet sur la protection des forêts tropicales.

Il urge de rappeler que la forêt tropicale est un patrimoine commun d’une dizaine des États de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) alors que dans les faits…seulement quelques États ciblés sont visés.

En vérité, le sommet gabonais axé sur la protection des forêts tropicales n’était qu’un parloir-écran de confession, de repentance et de réconciliation du pouvoir de Bangui avec son partenaire traditionnel.

Du mensonge « d’instructeurs russes » à la vérité officielle de « mercenaires Wagner » interdit de recours par une convention africaine dont la nation centrafricaine est signataire, une feuille de route de sortie de crise serait définie sans porter atteinte au principe de souveraineté de l’état.

L’on relève entre autres la dénonciation de l’accord de partenariat avec le groupe paramilitaire de Wagner, la renonciation du projet de nouvelle constitution ouvrant la voie royale à un troisième mandat, l’organisation d’un dialogue véritablement « inclusif » en lieu et place du précédent simulacre et enfin la mise en place consensuelle d’un gouvernement d’union nationale.

Fort de tout ce qui précède, le citoyen lambda s’interroge :

Le tête à tête en marge du sommet de protection de la forêt tropicale entre les présidents français et centrafricain scellera t-il le sort de la longue crise ?

Quels seront les effets collatéraux de cet insipide rétropédalage politique ?

En d’autres termes, peut-on servir les intérêts des deux lobbys sans inviter la trahison dans l’arène ?

Nous inviterons les chimistes ou physiciens chevronnés d’éclairer notre lanterne sur le mélange des paramètres « chaud-froid »

N’oublions surtout pas qu’on ne récolte que ce qu’on a semé et que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effet…malheur à ceux ou celles qui s’attendent paradoxalement à un résultat contraire.

Que Dieu protège notre fragile démocratie chèrement acquise au prix du sang de milliers de nos concitoyens et nous épargne des éventuels troubles sanglants.

Mais attention ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites surtout pas que c’est moi.

Rédigé par Bernard Selemby Doudou
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