Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) publiera son dernier rapport, lundi 20 mars, dans l’après-midi. Ce résumé très attendu sur l’état de la planète viendra s’ajouter aux conclusions des rapports précédents. Depuis 2018, le même constat revient : le réchauffement climatique impacte indéniablement l’Afrique plus que n’importe quelle autre région du monde, bien que le continent ait très peu contribué aux émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Les rapports précédents du Giec avaient mis l’accent sur l’urgence d’agir contre le réchauffement climatique. Pour ce nouveau volet, les Africains attendent des politiques concrètes, notamment en termes de financement des mesures d’adaptation aux conséquences de ce bouleversement.
« La stratégie d’adaptation a été passée au second plan pendant toutes ces années, alors que c’est la priorité de l’Afrique », se plaint, à RFI, Augustine Njamnshi, président de l’Alliance panafricaine pour la justice climatique.
« On nous a promis qu’on allait doubler les financements » déclare-t-il, en référence à l’article 6 de l’Accord de Paris où est reconnue la nécessité de prendre en considération les besoins des pays en développement, « mais de quels montants parle-t-on ? Combien va-t-on mettre sur la table ? Sur quels aspects ou domaines va-t-on placer le curseur ? Il faut être clair. », insiste le Camerounais.... suite de l'article sur RFI